Histoire de la cgt - force ouvriere

 

Force Ouvrière puise ses origines dans la première Confédération interprofessionnelle, créée à Limoges en 1895, qui se nommait : La Confédération Générale du Travail

A l'époque, cette "CGT" avait pour seul objet la défense des intérêts des salariés. 

En 1906, le Congrès Confédéral d'Amiens élabore une charte d'unité, fondement du Syndicalisme Libre et Indépendant (la Charte d'Amiens), dans laquelle il est dit que "la CGT groupe, en dehors de toute école politique, tous les travailleurs conscients de la lutte à mener pour la disparition du salariat et du patronat. 

Le congrès considère que cette déclaration est une reconnaissance de la lutte des classes qui oppose, sur le terrain économique, les travailleurs en récolte contre toutes les formes d'exploitation et d'oppression tant matérielles que morales, mises en oeuvre par la classe capitaliste contre la classe ouvrière. 

Le congrès affirme l'entière liberté, pour le syndiqué, de participer, en dehors du groupement corporatif, à toute forme de lutte correspondant à sa conception philosophique ou politique, se bornant à lui demander, en réciprocité, de ne pas introduire dans le syndicat les opinions qu'il professe au-dehors".

Par la suite, la CGT a subi l'influence des communistes ce qui provoqua plusieurs scissions en 1921, 1939 et 1947.

Tous les syndiqués qui étaient attachés à l'indépendance syndicale condamnèrent et refusèrent la politisation de la CGT et sa soumission au Parti Communiste Français.

Par conviction, ils créèrent en avril 1948 la Confédération Générale du Travail FORCE OUVRIERE (La CGT-F.O).

En consrvant le sigle C.G.T, ils restaient fidèlent à l'idéal de liberté et d'indépendance syndicale qui était à l'origine de la création du mouvement syndical interprofessionnel.

Aujourd'hui, la cgt-FO est le seul syndicat français libre et indépendant à l'égard dr patronat, des gouvernements et des partis politiques.